Utilize este identificador para referenciar este registo: https://hdl.handle.net/1822/207

TítuloLes cartas de Olinda e Alzira de Bocage et leurs sources françaises
Autor(es)Nys, Florence
Orientador(es)Keating, Maria Eduarda
Data2002
Resumo(s)Depuis 1854, les Cartas de Olinda e Alzira font partie des Poesias eróticas burlescas e satíricas. Etabli sous la direction d’Inocêncio da Silva, ce recueil regroupe tous les textes, attribués à Bocage, pouvant porter atteinte aux bonnes moeurs. Prohibés jusqu’en 1974, ils ont toujours été marginalisés et souvent minimisés par rapport au reste de l’oeuvre du poète. Les questions posées par Inocêncio da Silva dans les notes des Cartas de Olinda e Alzira sont encore sans réponse : Bocage est- il l’auteur de ces lettres? A l’origine, étaient-elles au nombre de six ou de sept ? Quand furent-elle écrites ? Les références possibles à l’Epístola a Marília (1797) et à Thérèse philosophe (en circulation au Portugal vers 1804) nous permettent de situer cette oeuvre vers cette date. Les Cartas de Olinda e Alzira constituent un récit que l’on pourrait qualifier de jouissif : de la découverte du plaisir charnel, Olinda passe à celle du plaisir de la lecture et de l’écriture de scènes érotiques. Le lecteur particip e à ce plaisir en étant mis par les deux protagonistes dans la position de voyeur. Les Cartas de Olinda e Alzira constituent un roman épistolaire en vers. Ce genre aura probablement été inspiré à Bocage par Claude Joseph Dorat, grand défenseur de l’héroïde, et promoteur du « roman en vers et divisé par lettres». Héritières tant du néoclassicisme que du préromantisme, les Cartas de Olinda e Alzira tiennent aussi du libertinage et de l’érotisme. Nous considérons que cette oeuvre est partiellement pornographique, dans le sens où elle vise à exciter le désir du lecteur, par une série de stratégies spécifiques : le « je érotique», la construction en tableaux de scènes crues, la mise en scène du lecteur comme voyeur et le recours aux illustrations. Pour écrire ces lettres, il semble que Bocage ait puisé à deux sources différentes : d’une part, il se serait inspiré des Lettres d’une chanoinesse de Lisbonne à Melcour de Dorat à qui il aurait repris le genre et le ton de la «Lettre première». D’autre part, il aurait eu accès à la littérature pornographique française, en particulier à L’Académie des dames (dont il reprend les personnages et la fiction) et à Thérèse philosophe ( qu’Olinda présente dans ses lettres comme un contre- modèle).
TipoDissertação de mestrado
URIhttps://hdl.handle.net/1822/207
AcessoAcesso aberto
Aparece nas coleções:BUM - Dissertações de Mestrado

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